Il était une fois des "esclaves". Le cas des Toradja de Célèbes
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Malgré les changements liés aux conversions chrétiennes, à l'indonésianisation et au tourisme, et bien que la relation entre ancêtres, morts et divinités soit aujourd'hui altérée, le sentiment de classe continue à jouer un rôle décisif dans la vie des Toraja de Sulawesi. Avec ses réseaux de partenariat, l'économie d'échange entre familles se renouvelle sans fin, grâce aux dettes cérémonielles, grâce à la construction de réputations dans la politique locale par le biais de compétitions cérémonielles, grâce à la valeur morale encore attachée à l'expression des relations réciproques entre parents et alliés et, enfin, grâce aux rites funéraires et aux rites de maison. Le sens de l'obligation familiale et communautaire continue à relier la communauté toraja dispersée dans les autres îles de l'archipel et à maintenir la réputation familiale par des dépenses cérémonielles, vivifiant, par la même occasion, les liens de descendance et d'alliance. Renoncer à ces liens est un acte difficile que peu de Toraja acceptent. Pour les autres, le maintien ou le développement d'une réputation par le rituel funéraire reste un enjeu complexe, un défi. Dans ce contexte, savoir d'où l'on vient et de qui l'on hérite est décisif. Or le rang est un sujet qui fache (Waterson 1995, Sandarupa 20041).
Et ceux qui n'ont pas de maison gravée en quadrichromie à laquelle se rattacher, ceux qui n'osent pas s'asseoir sur les greniers à riz pendant les rituels, qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants au collège, ceux qui descendent d'esclaves ou qui le sont encore, n'ont jamais été un sujet d'étude. On n'en parlait pas ou bien tout bas, à demi-mot, et encore, au creux de l'oreille d'un ethnologue, après quelques années de terrain.
C'est précisément le sujet qu'a choisi d'aborder Jeannine Koubi, ethnologue des Toraja depuis 1971, qui atteint le beau score de 37 ans d'allers et retours entre la France et l'île de Sulawesi (Célèbes). Cette fidélité permet à la chercheuse de porter sur cette société un regard suffisamment diachronique pour transmettre des connaissances notables et rares. Spécialiste de littérature orale, elle aborde avec ce nouveau livre le thème de l'esclavage. Sujet tabou à Sulawesi mais fleurissant en sciences sociales aujourd'hui. En pays toraja, l'esclavage fut interdit depuis le début du XXe siècle, lorsque le gouverneur néerlandais de la province promulgua en 1909 un décret notifiant son abolition, abolition qui se fit graduellement jusque dans les années 1950-1960. L'ouvrage est écrit à partir de sources originales recueillies par l'auteur observations, entretiens et recueils de mythes dans les départements de Tana Toraja et Polewali Mamasa. Difficile, l'enquête visait l'étude générale de la société et non par des questionnements précis sur le sujet. Car «<les nobles semblent craindre d'être traités d'esclavagistes» (...) tandis que «<les descendants d'esclaves veulent taire le fait que leurs ascendants aient vécu et subi l'esclavage» (p. 25). Le sujet est abordé en cinq chapitres : la terminologie (chap. I), les interdits associés à la servitude (chap. II), les tâches des esclaves (chap. III), les devoirs des maîtres (chap. IV), les mythes d'origine de la servitude (chap. V). Une conclusion substantielle propose une synthèse tout en interrogeant le présent. Dans le chapitre I, l'auteur présente les différentes catégories d'esclave (kaunan) en pays toraja les «esclaves de souche », les dépendants pour dettes, ceux qui se vendent comme esclaves, les prisonniers de guerre, les esclaves achetés.
Toutes ces catégories font partie de la «<classe de graminées»; associée au végétal, à la terre, à l'herbe que l'on peut piétiner, s'opposant à la noblesse associée aux métaux, à l'or (bulaan) et au fer (bassi) (p. 29). Fortement hiérarchisée, formée de grandes familles, la société toraja est organisée selon une échelle de statuts héréditaires, constituée de trois à quatre niveaux (tana' «poteau limite»): nobles, roturiers et dépendants.
Il existe une variété d'expressions pour nommer ces différentes classes, et souvent la distinction se fait du minéral au végétal. Au cours du livre, les différents types d'esclaves sont explicités par la présentation de quatre récits mythiques: le mythe de Kulididi, un mythe de l'esclavage dans les cieux, un mythe d'origine de l'esclavage pour cause de dette et de mauvaise action, un mythe d'origine de l'esclavage entre un frère aîné et un frère cadet. Sur les quatre récits traduits en français, trois sont reproduits en langue toraja en annexe (pp. 137-148). Un des trois le fut déjà dans un ouvrage du même auteur en 1982.
Les raisons de l'asservissement présentées dans les mythes proviennent surtout d'un acte humain : la dette matérielle issue de la perte d'un objet emprunté entre deux parties. Un des récits raconte la mise en esclavage d'un frère par un autre, pour la simple perte d'une lance; un autre récit narre la perte d'une aiguille.
L'auteur décrit les interdits associés à la servitude (chap. II), portant sur le mariage, sur l'habitat, sur l'habit, sur la nourriture, sur la parole et sur les rituels. Les esclaves n'avaient pas le droit d'exécuter les rituels les plus élaborés, nécessitant un grand nombre de sacrifices d'animaux. À la mort d'un «dépendant», un sacrifice était exécuté, non pas avec un buffle mais avec un poulet (p. 50). On peut se demander ce qu'il advenait des âmes de ces derniers une fois les funérailles achevées.
Alors que celle d'un défunt de rang noble était transformée en ancêtre puis
en divinité, par une série de rites de passages, graduels, orientés du Couchant au Levant, de la gauche vers la droite, qu'advenait-il de celle d'un esclave? Est-ce qu'elle voyageait aussi du Couchant au Levant pour être ensuite retransformée en << énergie vitale» (sumanga)? Avait-elle droit à l'ancestralité?
Il aurait pu être intéressant d'en discuter, même si l'auteur a déjà publié en 1982 une monographie sur le culte des morts chez les Toraja².
Après avoir traité les devoirs des esclaves, et ceux des maîtres, l'auteur présente deux mythes d'origine de la servitude, et c'est peut-être là un des intérêts notables de cet ouvrage.
Un mythe recueilli en 1979 est traduit ici pour le lecteur français (chap. V). D'après ce récit, l'institution de l'esclavage existait dans le monde d'en haut, et légitimerait a posteriori son existence sur terre. La servitude existait déjà au ciel, avant même que les humains ne descendent sur terre. Le mythe oppose la noblesse et les esclaves dans les cieux, la noblesse était créée avec de l'or pur, tandis que les «<esclaves auraient été créés en ligne paternelle avec de l'or et en ligne maternelle avec de l'argile ou du cuivre » (p. 99). L'auteur conclut sur l'hétérogénéité de la classe des dépendants et sur la flexibilité du système dans lequel ces derniers pouvaient s'affranchir en rendant des services à leurs maîtres. Considérant le temps présent, J. Koubi souligne la disparition des marqueurs de classe: certains descendants d'esclaves, christianisés et enrichis, s'octroient désormais des attributs de la classe noble au grand dam des nobles de souche parfois ruinés. Ils se font construire des maisons traditionnelles, réalisent les rituels les plus élaborés, sacrifient des centaines de buffles et se marient avec des personnes de rang noble. Paradoxalement, le sentiment de classe et la conscience de la hiérarchie perdurent en contexte chrétien. Pour fuir ces distinctions et ces mauvais souvenirs, bon nombre de descendants d'esclaves ont émigré dans d'autres îles; certains ont pu s'imposer par une ascension sociale grâce à leur profession. Deux éléments rendent ce livre agréable à lire. La clarté du style et le soin accordé à l'édition de l'ouvrage - choix du format, esthétique de couverture, présentation aérée, prise en main - participent également à l'espoir d'une diffusion vers un public plus large que les seuls ethnologues.
En plus des mythes et des analyses de l'auteur, l'ouvrage est doté d'un paratexte soigné glossaire toraja, index analytique, index des noms propres. Dans l'ouvrage, l'ethnonyme Toraja est délibérément orthographié à l'ancienne (Toradja) (cf. note sur la transcription, p. 15) malgré la réforme de l'orthographe de 1972.
On regrette qu'aucune des 28 belles photos présentées en planches ne traite du sujet du livre. Ces dernières montrent les rites de la noblesse toraja, ce qui est un paradoxe. N'aurait-on pu voir des témoignages visuels de conditions d'asservissement par une présentation de l'habitat, des postures physiques ou d'autres images d'archives?
On aurait aimé voir la fameuse photo de 1895 prise par Paul et Fritz Sarasin déjà reproduite dans des publications plus récentes et qui
montrait deux hommes toraja enchaînés et vendus au marché de Palopo, centre du royaume de Luwu'.
Ce livre sur l'esclavage invite à la poursuite d'une réflexion sur la subordination et l'interdépendance comme principes fondateurs de certaines sociétés austronésiennes. Principes tellement à l'œuvre chez les Toraja que la poésie liturgique, il faut le rappeler, était pétrie d'une rhétorique de l'éloge de la noblesse, rabaissant implicitement les êtres tout autour.
Les récits fondateurs réservés à la noblesse étaient exécutés pour élever, distinguer et donc exclure les autres classes. Avec la disparition de l'esclavage et l'effondrement des niveaux de statut de la société toraja aujourd'hui, c'est aussi toute une littérature qui disparaît de la bouche des aèdes toraja.
Dana RAPPOPORT Eva-Lotta E. HEDMAN (ed.), Conflict, violence and displacement in Indonesia, Cornell University, Ithaca, New York, 2008, 304 p., ISBN hc 978-0-87727-775-0
La réorganisation de l'Etat indonésien après la chute de Soeharto a, parmi de multiples effets, entraîné la «<production de réfugiés» d'un type nouveau, que l'on appelle, dans le jargon des Nations unies, les IDP (internally displaced persons). Ces «personnes déplacées à l'intérieur » dépassaient le million d'individus en Indonésie en l'an 2000 et formaient un ensemble de populations réparties en divers points de l'archipel, la plupart du temps dans des camps où elles avaient dû se réfugier pour fuir la violence de conflits se déroulant dans leurs lieux d'origine. Face à l'abondante littérature sur la violence en Indonésie, l'ouvrage dirigé par Eva-Lotta E. Hedman se distingue par le fait qu'il s'intéresse précisément à ces réfugiés de l'intérieur, qui servent de fil conducteur à la dizaine de chapitres constituant l'ouvrage. Ce statut de personne déplacée à l'intérieur d'un pays, ici l'archipel, couvre une assez grande diversité de situations et de causes qu'il convient de préciser. John T. Sidel s'attache plus particulièrement à cette tâche en examinant ce qu'il appelle les <<multiples significations de la déportation». Mais il insiste immédiatement sur le fait majeur que constitue la transition d'un régime autoritaire à un système électoral compétitif et ouvert qui a pour effet de remettre en cause les certitudes et les démarcations du passé. Les hiérarchies et les circonscriptions traditionnelles se trouvent remises en cause par l'affaiblissement du pouvoir central, donnant libre cou mirs aux disputes en tous genres, liées à des identités et à des intérêts en voie de redéfinition. Aux conflits <<verticaux » entre le centre et les périphéries s'ajoutent des conflits <<horizontaux >> entre communautés concurrentes, que celles-ci soient définies par l'ethnie ou la religion. Aux conflits «<classiques» entre Jakarta et des régions centrifuges comme Aceh ou l'Irian Jaya, s'ajoutent de multiples antagonismes locaux portant sur les territoires, ainsi que l'attestent «<les innombrables confiscations de terres et les disputes récurrentes sur le contrôle des mines, des forêts, et des littoraux ». Dans d'autres cas, les frontières disputées sont celles de << rackets criminels situés à Jakarta et dans les grandes villes, entraînant des
JEANINE KOUBI
Chargée de Recherche, CNRS, Centre Asie du Sud-EST/ équipe Lasema Née en 1944, Jeannine Koubi a obtenu une licence en sociologie à Grenoble et une maîtrise d’ethnologie à Nice. En 1979, elle a soutenue une thèse de 3è cycle à Paris. Entrée au CNRS en 1980, elle se consacre depuis 1970 à l’étude des Toradja, une population de tradition orale, installée dans l’île de Sulawesi, au nord de la province Sulawesi-Selatan. Après des recherches bibliographiques en France et aux Pays-Bas et l’apprentissage de l’indonésien aux Langues’O, elle a réalisé un premier terrain de six mois en 1971 dans le cadre du CeDRASEMI. Puis, toujours en pays toradja, elle a effectué dans ce même cadre trois autres missions de longue durée- de 1973 à 1975, en 1979 et en 1983. Elle y a collecté des matériaux dans plusieurs domaines en prenant note de leurs étroites imbrications. Elle admet volontiers qu’elle a privilégié le rituel, le savoir littéraire et le droit coutumier.
Mais en 1979 et en 1983, elle a également séjourné dans la province du Centre, chez les To Kaili, To Pamona, To Bada’ et To Napu qui furent autrefois appelés "Toradja". Réalisé à des fins comparatives, cet élargissement à des groupes voisins lui a permis notamment de recueillir des lexiques et de clarifier quelque peu le problème d’appellation.
Ce chercheur qui, à l’évidence, accorde de l’importance aux enquêtes de terrain a en outre réalisé chez les Toradja des missions de courte durée sur les crédits alloués à l’UPR 297 - en 1989, 1995, 1999 et 2000 -, avec pour objectifs principaux la collecte de données ethnographiques complémentaires et le suivi des transformations affectant la population étudiée. En 2002, avant de retourner à Sulawesi, elle a fait une halte à Bali pour travailler avec des Toradja qui ont quitté leur terre natale, laquelle demeure la référence identitaire principale. Elle envisage de poursuivre ses investigations sur les migrants et sur leurs parents restés à Sulawesi. Domaines de recherche : Anthropologie de la mort et des rituels, littérature orale et conception de la parole, étude ethnolinguistique de la langue, anthropologie juridique, anthroponymie, anthropologie de l’enfance et système de représentations. Thèmes développés : Rites funéraires et culte des morts, mythologie et autres genres littéraires, stratification sociale et servitude, divorce et droit coutumier, langue et dialectes, enfants et sociétés d’Asie du Sud-Est, noms et classe sociale, imaginaire et représentations. Recherches en cours : Travaux sur documents photographiques en vue de classer et de numériser l’ensemble des photos prises, poursuite des recherches sur la littérature orale, étude de certaines pratiques matrimoniales, en particulier, la polygynie, et examen des rituels qui n’ont pas encore fait l’objet d’une étude approfondie. Sélection bibliographique : 1979, "Le malade, le mort et son ’double’ visible en pays toradja, Sulawesi, Indonésie. Quand les morts et leurs effigies font l’objet d’un culte, in : Les hommes et la mort. Rituels funéraires à travers le monde, Editions Le Sycomore et Objets et Mondes, Paris, pp. 160-170. 1979, "A propos des devinettes toradja", in : Littératures (fascicule 2), ASEMI, X, 2-4, pp. 299-326. 1980, "’Si j’étais jeune aigrette...’. Quatrains toradja", in : "Cheminements. Ecrits offerts à Georges Condominas", ASEMI, XI, 1-4, pp. 23-35. 1982, Rambu Solo’, "la fumée descend". Le culte des morts chez les Toradja du Sud, Edition du CNRS, 530 p. 1982, "Parole de Toradja - Mal dire, conter ou invoquer -", in : "Conteurs", Cahiers de Littérature Orale, n° 11, pp. 11-35. 1988, "En quête d’harmonie. Le divorce chez les Toradja", Droit et Cultures, 15-16, pp. 5-51. 1994, en collaboration avec J. Massard-Vincent (éd.), Enfants et sociétés d’Asie du Sud-Est, L’Harmattan, 373 p. 1997, Langues kaili (dialecte de Palu), pamona (dialecte de Poso/Tentena), bada’ et napu, toraja (dialectes sa’dan, mamasa, rongkong et kalumpang), mambi, tabulahan et mandar, Lexique thématique plurilingue de trente-six langues et dialectes d’Asie du Sud-Est insulaire, UPR 297-LASEMA/CNRS, L’Harmattan, 2 vol. 1999, "Noms et classe sociale chez les Toradja de Sulawesi", in : J. Massard-Vincent et S. Powels (éds), D’un nom à l’autre en Asie du Sud-Est. Approches ethnologiques, Karthala, pp. 129-164. 2003, Histoires d’enfants exposés, Pays toradja, Sulawesi, Indonésie, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, Asie, VIII, 428 p. 2008, Il était une fois des « esclaves ». Le cas des Toradja de Célèbes, PUPS, collection Asie, p.190, cartes, ill., glossaire, bibliographie, index, 28 photographies h.t. Participation à des séminaires : 1972, "Les rites funéraires toradja" EPHE (Ve section), séminaire Religions d’Asie du Sud-Est dirigé par P.Lévy. 1976, "Le système d’affixation dans la langue toradja", EHESS, séminaire Histoire du carrefour insulindien, dirigé par D. Lombard, mars. 1976, "Présentation des Toradja", EHESS, séminaire de D. Lombard, mai. 1980 et 1981, "La stratification sociale en pays toradja", EHESS, séminaires de G. Condominas. 1985, "Les espaces sacralisés selon les Toradja", EPHE (Ve section), séminaire collectif coordonné par C. Pelras, février. 1990, "Les Toradja en 1989", EHESS, séminaire de G. Condominas, juin. 1996, "Noms et histoires de vie chez les Toradja", Ateliers du LASEMA, février. 2001, "Les enfants promis à la mort dans la littérature orale des Toradja", Ateliers du Lasema, novembre. 2003, "Quand l’enfant exposé nous est conté par les Toradja de Sulawesi (Indonésie). Des raisons et des modes d’exposition enfantine", séminaire Histoire, Anthropologie, Démographie de la petite enfance, Centre d’Etudes Africaines, EHESS, avril. Participation à des opérations de recherche : 1980, "Traduire la littérature orale toradja : les difficultés rencontrées", groupe Littératures, CeDRASEMI. 1982, "Le thème des métamorphoses dans la littérature toradja", groupe Littératures, CeDRASEMI. 1987, "Les migrations toradja : châtiment ou bénédiction", opération de recherche "Interactions socio-culturelles en Insulinde", l’équipe Dynamique, Espace, Variation en Insulinde (DEVI). 1988, "Les chants alternés toradja", opération de recherche de l’équipe Ethnologie Comparative de l’Asie du Sud-Est, janvier. 1995, "Le motif de l’exposition de l’enfant dans la littérature orale toradja", groupe de réflexion "Enfance en Asie du Sud-Est", LASEMA, avril. Participation à des expositions : 1976, Exposition de la collection d’objets toradja rapportés pour le Musée de l’Homme et maquette de vitrines permanentes. 1979-80, Participation à l’exposition "Rites de la Mort", Laboratoire d’Ethnologie du Museum d’Histoire Naturelle/ Musée de l’Homme, Paris. 1984, Participation à l’exposition temporaire "Objets et Mondes. Acquisitions récentes", Museum d’Histoire Naturelle/Musée de l’Homme, juin-juillet. 1986, Contribution à l’exposition "Côté femmes", Museum d’Histoire Naturelle/Musée de l’Homme, avril. 1989, Participation à l’exposition Métal, Hommes et Dieux, Museum d’Histoire Naturelle/Musée de l’Homme, juin. 1991, Contribution à l’exposition "Madagascar. Fenêtre sur la vie, Museum d’Histoire Naturelle/Musée de l’Homme. 2000, Concours à l’exposition "Enfances d’ici et
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